Fonctionnalité et flux d'un quartier dans un système urbain

  • Type de l’étude : Post-doctorat
  • Dates de l’étude : de 2009 à 2012
  • Laboratoire : Laboratoire Ville Mobilité Transport – Ecole des Ponts ParisTech
  • Responsable : Fabien Leurent
  • Chargé de l’étude : Walid Chaker

Description du sujet
Contexte : Une agglomération est un système urbain décomposé spatialement en quartiers. Un quartier est une entité spatiale servant à diverses fonctions urbaines, habitation, production, services et loisirs, échanges divers… qui donnent lieu à des activités et à des flux. Quelles activités sont pratiquées dans le quartier, par des résidents ou des visiteurs, pour quelles fonctions ? Quels échanges ont lieu entre les quartiers, ainsi qu’avec l’extérieur de l’agglomération, et avec quels impacts écologiques ? Quels caractères (forme urbaine, aménités, mix fonctionnel, qualité écologique…) déterminent les flux ? Les réponses à ces questions fournissent un ensemble d’enjeux d’aménagement, pour le quartier dans son interaction avec le système urbain.

Problématique : Pour de tels enjeux d’aménagement, quels peuvent être des principes d’éco-conception ? Peut-on concevoir, éco-concevoir, un quartier en spécifiant et en contrôlant (dosant) ses interactions avec le système urbain ? La composition interne du quartier d’une part, la configuration du système urbain d’autre part, déterminent conjointement leur interaction. La thèse interrogera cette double détermination, en analysant chaque influence, et en la caractérisant par des variables quantitatives.
On recherchera des configurations typiques en s’intéressant à plusieurs des « terrains d’application » suivants : l’agglomération parisienne ; l’agglomération lyonnaise ; l’agglomération grenobloise ; l’agglomération d’Annecy.
On recherchera des principes d’éco-conception en définissant une unité fonctionnelle et en analysant les flux qui la concernent : les déplacements des personnes et des biens feront l’objet d’une attention soutenue.
En connexité, on examinera les flux énergétiques et hydrauliques, et les impacts du quartier sur leurs réseaux respectifs.

Objectifs : La thèse a pour objectifs :

de poser explicitement et précisément les questions qui la motivent. De développer des méthodes d’analyse. De proposer des principes d’éco-conception. De considérer des « terrains d’application », en y détectant des cas particuliers pour leur appliquer les méthodes d’analyse et pour évaluer leur situation relativement aux principes d’éco-conception.

On cherchera à définir une notion d’autonomie (ou a contrario de dépendance) pour un quartier dans un système urbain, en lui associant une échelle qualitative à plusieurs degrés, et si possible un ou plusieurs indicateurs quantitatifs.
On distinguera deux unités fonctionnelles : d’une part le quartier comme espace délimité ; d’autre part un quartier « virtuel », « rayonnant » défini comme l’empreinte d’ensemble des activités et mouvements de ses résidants.
Considération de projets d’éco-quartier : Marne la Vallée ?

Méthodes : Le travail à mener devra combiner :

  1. la socio-économie de l’habitation d’un territoire,
  2. la géographie des activités et des flux,

L’évaluation de flux et d’impacts environnementaux.